Du Samedi 12 décembre au 30 janvier 2021
ATTENTION Evénement terminé ! Lieu : Théâtre de la Contrescarpe 75005 paris Horaires : Divers horaires Tarif : De 13 à 30,8 euros
* (3€/appel - quel que soit la durée ou votre opérateur)
* Ce numéro valable 3 minutes n'est pas le numéro du destinataire mais le numéro d'un service permettant la mise en relation avec celui-ci. Ce service est édité par le site Le Parisien. Pourquoi ce numéro ?
À L’OCCASION DE L’ENTREE DE MAURICE GENEVOIX AU PANTHEON. L’un des témoignages littéraires les plus émouvants à propos de la première guerre mondiale. Une clef d’entrée vers une compréhension sensible de la condition humaine dans les turbulences de l’Histoire.
Deux récits entrecroisés tissent la trame du spectacle • « Ceux de 14 – Les Eparges » relate les terribles journées de bataille du 17 au 21 février 1915 pour la crête des Eparges, non loin de Verdun. Genevoix, grièvement blessé deux mois plus tard, entreprend la rédaction de ses souvenirs de guerre. À la différence d’auteurs célèbres qui ont puisé dans le premier conflit mondial matière à faire de la littérature, Genevoix est un combattant que l’expérience de la guerre désigne comme écrivain. Avec une extrême minutie et dans une prose émouvante, il relate la préparation fiévreuse de l’assaut, l’attente insoutenable, le déchaînement des armes, le carnage sous l’orage d’acier et de feu, l’agonie crépusculaire des hommes… Sa sensibilité, sa culture, son sens inné de l’écriture font de ce témoignage une œuvre bouleversante qui surpasse tout ce qui a été écrit sur le premier conflit mondial. • Cinquante ans plus tard, le romancier Maurice Genevoix, peintre de la nature, académicien consacré, revient sur les épisodes tragiques de son expérience de soldat. « La mort de près » est un chef-d’œuvre emprunt d’humanité et de sagesse. Dans le spectacle « Mais du soleil, que reste-t-il ? » un dialogue à distance s’instaure entre le jeune officier et le vieil écrivain. Ce dernier revisite les mêmes souvenirs, réinterprète les mêmes épisodes, mais avec un souci absolu de transmission, de fraternité avec ceux que la guerre a emportés. Le the?a?tre permet que ce dialogue imaginaire, fantasme?, s’incarne soudain...
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